jeudi 21 juillet 2016

L'attendrissement





C'est simple ce que l'on nomme "art".

Laisse s'épanouir le sentiment, avec confiance.
Permets-lui de gonfler dans ta poitrine, ta main se fera porte-parole.
A travers elle, c'est un pur amour, une pure douleur, un pur désespoir, 
le plus grand bonheur, le désir le plus puissant, qui parlera.
"Ca" s'adressera à ce dont, tous, nous sommes porteurs.

C'est le pouvoir de la poésie sur les âmes de toucher
on ne sait quoi, on ne sait comment.

Qu'il est bon de sentir en soi remuer quelque chose qu'on croyait mort.
Il arrive que l'enveloppe soit durcie mais que le moelleux subsiste au coeur.
Alors ça s'agite, prêt à gagner du terrain.
 Le moelleux voudrait reconquérir la peau. Attendrir la carapace.
C'est ce que fait la poésie.

Un poème m'a saisie par surprise, l'autre jour. La mort d'un père, la douleur d'une fille.

Qu'il est bon d'être capable de pleurer sur les peines qu'on ne s'avoue pas à soi-même.















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