Regarder la nature au repos et attendre, patiemment, la saison des libellules.
Bientôt, les pierres seront chaudes à nouveau et je pourrais cueillir
des exuvies. Bientôt, les têtards viendront chatouiller mes pieds,
les grenouilles chanteront le jour qui se termine.
La rivière sera basse, nous fuiront le soleil à la mi-journée...
Mais là, il est l'heure de se souvenir, d'aimer l'été de loin.
Il est temps de ralentir, de savourer la chaleur du lit,
de regarder le paysage défiler à travers la vitre d'un train,
de couvrir notre corps de couches de tissus que nous
abandonneront comme des mues, le printemps revenu.
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